Cher tous,
Au terme de ces trois mois de publication indépendante, après cette trêve hivernale, je souhaite faire un premier bilan et surtout vous remercier pour vos lectures régulières et pour l’attention particulière que vous portez à mes propres écrits. Les outils de Google me permettent de voir quelles pages vous plaisent le plus. Et devinez quoi ? A ma grande surprise, il y a un accord complet entre mon appréciation et la vôtre, ce qui me ravit au plus haut point ! Quand j’aime beaucoup un passage, vous l’aimez aussi et c’est une très bonne nouvelle qui vous dispense presque de me laisser des commentaires ! Je dois reconnaître que cette cohérence me fait TRÈS plaisir et qu’elle est tout à fait inattendue ! Je rends donc hommage à ces outils statistiques qui me fournissent cette indépendance et me permettent de m’exposer à vos appréciations tout en poursuivant mon travail d’écriture sans avoir à me soumettre à des courants de mode ou à des contraintes commerciales quelconques.
J’ai aujourd’hui environ 180 lectures sur les dernières publications, ce qui après trois mois (en tant que parfaite inconnue dans le milieu éditorial) n’est pas si mal, et le jour où je publie un article au moins un tiers des lectures ont lieu ce même jour, le deuxième tiers ont lieu la nuit… Il est très agréable d’avoir accès à un lectorat par ma seule présence sur cette page.
Vous avez remarqué que je numérote certains passages car il s‘agit là d’extraits d’un livre en cours. Je vous ai livré la deuxième partie et la première arrive dans le prochain post. Pas mal de mes lecteurs sont basés en France mais j’en ai aussi en Irlande, Angleterre, USA et Singapour. La communauté francophone ou française dans le monde lit à toutes les heures mes textes même quand je dors et je suis consciente que mes rêves s’en souviennent.
L’extrait du journal d’une cuisinière que vous appréciez vient du livre précédent que j’ai écrit. Vous avez beaucoup aimé Priscilla et les flamants roses. Je vous présenterai également Estelle dans un prochain extrait et ces deux-là se rencontreront un jour par les hasards de l’existence. Estelle traversera l’Atlantique pour rejoindre Priscilla à New York. Depuis que j’ai écrit ces pages, je vois des flamants roses partout. J’ai même acheté une boule de neige avec un flamant rose qui trône sur un de mes nombreux bureaux nomades.
Je constate aussi que la source des vues viennent quelques fois de moteurs de recherche sans traçabilité comme duckduckgo que certains utilisent pour garder une indépendance de lecteur vagabond. Ayant fait beaucoup de belles découvertes grâce à des libraires et à des lecteurs avisés, je vous invite à vous rendre dans une BONNE librairie (il y en a … ) physique ou en ligne pour prendre des avis et acheter de bons livres. C’est une façon de financer la libre circulation des recommandations confidentielles et de sortir du cercle des critiques-écrivains-journalistes-éditeurs.
Je vous souhaite de belles lectures pour les années qui viennent. Je vous souhaite que les jours, heures, minutes et secondes de votre existence soient aussi intenses que vos lectures. Cette phrase je n’y crois pas du tout et pourtant je l’écris. Pourquoi ? Parce que je sais qu’en l’écrivant, je lui alloue un début de vérité. Je sais qu’en l’écrivant, je vais la faire exister devant ma rétine, et qu’à force ma rétine veillera à ce que cette vérité prenne forme.
Je vous souhaite également de remplir les blancs de votre mémoire de celle des autres et je de mêler votre mémoire à la mémoire universelle. C’est un vœu pieu que de vouloir se mêler aux autres, c’est un vœu chaste que de le faire à l’ombre de nos désirs, de nos fantasmes. C’est certainement un vœu d’avance assouvi quand on écrit puisque l’humanité est ainsi faite : les écrits se suivent, se mêlent et nul n’est capable de prédire quel impact un écrit peut avoir.
Tout peut arriver. Rien, jamais.
Rita.
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