C’était un été sûr
Où l’on regardait
La place muette derrière les persiennes creuses
Poubelles et reste de côtes
Pastèques vivantes aux yeux pépin
La nuit sans lune buvait le lointain
Et les yeux des lampadaires
Et les voitures que le noir écrasait
Répétaient toujours le même discours
On observait devant chaque
Vitrine éclairée
La chaussée enluminée
Projeter
Un horizon vague
Et l’œil plissé
Trait de lumière emmurée
La vue sans fuir et la vue sans faire
Répétaient toujours le même discours
C’était un printemps bas
Que l’on disait crépiter
Le monde muet comme un avion
Souterrain
Fore et voit sa terre buter
Une mousse d’argile
Que le soleil creuse
Et les bêtes et les bruits écrasés
Répètent soudain un seul discours
Rita dR
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